M. W fait partie des hommes qui en profitent. Lorsqu’il consulte son médecin pour des maux de ventre il y a deux ans, le diagnostic de cancer de la prostate tombe comme un couperet. En effet, M. W. mène une vie saine, pratique une activité sportive régulière et veille à son alimentation. M. W. pense d’abord à une cystite qu’il aurait contractée lors d’une sortie à ski de fond. Mais en dépit des médicaments, la douleur persiste. Il finit par se rendre en urgence à l’hôpital où il subit des examens approfondis : IRM et biopsie.
Lorsque son urologue demande à le voir à son cabinet, M. W. se doute qu’il y a un problème. «J’étais atteint d’une forme agressive de cancer de la prostate qui nécessitait une intervention chirurgicale», explique-t-il. Pour lui, il est clair qu’il va se battre. Une attitude résolue à laquelle il ne déroge pas. Il entame des séances de physiothérapie avant même le début du traitement. Les conseillères de la Ligue contre le cancer lui recommandent la gymnastique du périnée. Les exercices l’aident aussi, après l’opération, à gérer son problème d’incontinence urinaire.
Aujourd’hui, M. W. se rend tous les trois mois à un contrôle médical, mais il va bien. Le sport et une hygiène de vie saine sont toujours aussi importants pour lui. Il continue à profiter du conseil précieux de la Ligue contre le cancer. « À l’hôpital, je n’avais souvent pas de réponse à mes questions », déclare-t-il.
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